Rechute
Tu l’as revue, elle t’as fait du mal. T’en as rebu, et avec son refus, elle t’as encore déçu ; et t’en es là.
Tu veux faire du sale, aller te dépenser à la salle, mais t’as beaucoup de mal, à voir, à avoir de l’estime de soi. C’est soit ça, soit j’me tire une balle.
Elle est là, tu crois qu’elle t’attend ; mais tu l’aperçois au loin, inatteignable, ce pas infranchissable, cette ombre insaisissable, elle n’est plus là.
Je m’accroche à quoi ? Je te parle à toi, ô miroir, les yeux teintés de rouge, mon tatouage sur le crâne.
Il en va de soi, j’ai pris tous ces taz, toutes ces traces, et dans mon crâne j’en garde la trace, de feu cette vie de crasse. Je vois apparaître cependant l’espoir, dans ces deux ciels opaques, que le reflet dans la flaque qu’ont formé mes larmes, puisse à chaque prière, raviver la flamme, voir se dessiner le chemin vers une vie de nuances de gris.
Et que cette fin de rechute, laisse voir naître un doux chant de flûte, des couleurs, dans un silence de cris.